08/01/2007

Eoliennes et oiseaux

Les gigantesque pales des éoliennes représentent-elles un danger pour la faune avicole ?

Une éolienne avec un rotor de 30 mètres de diamètre effectue un tour toute les 3 secondes. La vitesse en bout de pale va alors atteindre 31 mètres par seconde, ce qui représente plus de 100 KM/h. Les aérogénérateurs de dernière génération peuvent utiliser des pales de 60 m de long qui présenteront à la périphérie une vitesse dépassant les 200 km/h. Perché sur un mat à 100 mètres de hauteur, l'éolienne peut alors représenté un obstacle redoutable si elle est placée sur la route d'oiseaux migrateurs.

Il peut en effet arriver que par mauvais temps ou par distraction des oiseaux ne contournent pas les hélices des éoliennes en rotation. Le comportement peut aussi être différent d'une espèce à l'autre. Il est donc indispensable que l'implantation des éoliennes tienne compte des routes suivies par les oiseaux migrateurs.

Les premières études statistiques montrent que les collisions avec les éoliennes restent un facteur très faible de mortalité avicole, de 0,4 à 1,3 volatile tué par aérogénérateur et par an en Europe. La LPO (ligue des protection des oiseaux) a mené une étude et constaté une mortalité de 0 à 40 individus pour les oiseaux et les chauves-souris, par éolienne.

Les mats d'éoliennes fabriqués en treillis métalliques qui servent de perchoir aux oiseaux doivent être abandonnés au profit de tours cylindriques.

Cette étude réalisée au Canada tend à démontrer que les éoliennes représentent un danger très faible pour les oiseaux par comparaison avec les lignes à haute tension et les baies vitrées d'immeubles.

statistique de mortalité des oiseaux

Une autre étude sur la mortalité des oiseaux réalisée aux Pays-Bas en 1999, est arrivée aux chiffres suivants :

- baie vitrées 1,5 millions
- circulation routière 2 millions
- lignes électriques 1 millions

Les pesticides agricoles qui sont une des principales causes de disparitions des populations de passereaux ne sont pas citées. Source

Les objectifs du Grenelle prévoient d'installer en France 25 GW de puissance éolienne, soit 10 à 15000 machines, ce qui porteraient le nombre de collisions mortelles autour de 20000.

Il est donc important de continuer à écarter les parcs éoliens des zones fréquentées par les oiseaux, et respecter les couloirs de migration. On notera en France, quelques aberrations comme la présence d'une éolienne sur l'archipel des Glenan (Finistère), au milieu d'une réserve d'oiseaux qui abrite 33 espèces nicheuses, et une colonie de sternes.

Eolienne de l'Ile aux Moutons

Tous les ans, l'éolienne de l'Ile aux Moutons dans l'archipel de Glenan sur laquelle niche une colonie de sternes, tue plusieurs individus (entre 1 et 5 sternes, espèce menacée dont il reste moins de 90 couples en France.). L'Ile est protégée par un arrêté de biotope en Zone de Protection Spéciale, et est désignée dans le programme Natura 2000.

Il est urgent comme le demande les associations écologistes de remplacer cette éolienne par des panneaux solaires !

Sterne aux Glenan

La mortalité des oiseaux du fait des lignes THT


Des premières études ont été réalisées par EDF avec la collaboration scientifique et technique de l'AMBE, à partir des années 80. La mortalité au kilomètre peut être très faible pour certaines lignes, mais elle peut atteindre jusqu'à 4300 victimes par kilomètre de ligne et par an !!
Source

Depuis le début des années 2000, EDF a équipé les lignes les plus meurtrières de signalement ou de dispositifs empêchant les oiseaux de se poser. Une étude plus récente intitulée "Avifaune et lignes haute tension" également menée par l'AMBE avec RTE indique une mortalité pouvant atteindre 300 oiseaux par kilomètre de ligne THT par an. Les dispositifs d'éloignement réduiraient la mortalité de des 2/3 en particulier pour les grands voiliers, les espèces diurnes et les adultes.
source

Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a indiqué en Octobre 2009 lors d'une conférence que "cinq à dix millions d'oiseaux sont touchés chaque année" par les lignes électriques. source. Par comparaison, le parc éolien français composé actuellement de 3000 éoliennes seraient responsable de la mort de moins de 4000 oiseaux.

Même s'il faut rester vigilant sur l'évolution des chiffres, les associations anti-éolien qui dépensent beaucoup d'énergie pour faire croire à leur slogan "éolienne = hachoir à oiseau" devraient plutôt se préoccuper de la nécessité d'enterrer les lignes EDF haute tension. Il est par ailleurs surprenant qu'EDF ne trouve les moyens financiers pour réaliser ces travaux, comme nos voisins européens, alors qu'il est habituel d'entendre dire que le nucléaire est une solution bon marché...

Il y a 300.000 pylônes THT en France et 50.000 km de lignes THT dont la prolifération est en partie due au modèle de production hyper-centralisé imposé par le nucléaire. La France connaît une concentration de la production sur de grosses centrales électriques au premier rang desquelles les centrales nucléaires. Ceci nécessite l'entretien couteux d'un réseau important de lignes à haute tension vulnérable aux phénomènes climatiques violents. Cinq députés verts ont demandé la création d'une commission d'enquête relative à la vulnérabilité du réseau de transport et de distribution d'électricité en France afin d'explorer des pistes pour augmenter la part d'électricité produite sur le lieu de consommation.

Carte du réseau THT et HT de France - 100.000 km de lignes.

Le point sur les lignes THT aériennes et leur impact environnemental, les risques pour la santé des riverains, alors que RTE s'est engagé à réaliser en technique souterraine au moins 30% des circuits haute tension à créer ou à renouveler.

Coordination STOP THT.

Etude sur la mortalité des rapaces.


La mortalité annuelle d'oiseaux tués par la chasse en France :


Pigeon ramier : 5,76 millions
Grive : 4,5 millions
Faisan : 5 millions
Perdrix rouge : 1,7 millions

Source : ROC


Un exemple d'intégration de parc éolien au Maroc


Le parc de Koudia Al Baida au Maroc est constitué d'une batterie de 84 aérogénérateurs de 600 kW répartis en crète de colline sur de 8 km de long à une altitude comprise entre 370 et 560 m. Le parc est situé à 20 km au nord de Tétouan, 30 km à l'est de Tanger. Le site est soumis plus de la moitié de l’année à des vents dont la vitesse est comprise entre 7 et 15 m/s, notamment le Chergui qui souffle d'est en Ouest, de la Méditerranée vers l’Atlantique. La production annuelle est de l’ordre de 200 GigaWatts.Heures ce qui correspond à 4000 heures à pleine puissance. Cette production correspond à l’équivalent de la consommation électrique de près de 400.000 habitants.

La disposition du parc a été conçue afin d’optimiser le captage de l’énergie éolienne et de minimiser l’impact sur le milieu environnant. Les vents dominants provenant des secteurs Est et Ouest, les turbines sont alignées sur un axe nord-sud sur une dizaine de kilomètres. Pour ménager des passages pour les oiseaux, les turbines ont été rassemblées en trois groupes séparés par des couloirs de plusieurs centaines de mètres. Une étude pour évaluer l’impact du parc sur les oiseaux a conclu à une faible mortalité. L’étude, menée de Septembre 2001 à fin octobre 2001, en période de migration, a duré 44 jours. Neuf mille grands voiliers ont été observés (dont 18 espèces de rapaces et 2 de cigognes), et 1338 passereaux (22 espèces). La majorité des grands voiliers qui ont traversé les crêtes où se trouvent les éoliennes, ont détourné leur vol, tandis que les passereaux ont été très peu affectés. Les oiseaux ont bifurqué vers l’Ouest, passé dans la trouée prévue, ou survolé les éoliennes. Seuls deux oiseaux ont été trouvés morts sous les pales durant cette période, un Martinet mâle Apus pallidus et une Alouette Lulu Lullula arborea.

Source

Un danger pour les chauves-souris


Dans certaines régions, il a été constaté une mortalité importante de chiroptères dans le périmètre des éoliennes. Contrairement aux oiseaux, les chauves-souris qui sont des mammifères ne supportent pas de passer à côté des pales d'une éolienne en mouvement. Comme pour les oiseaux, les risques sont les plus forts en périodes de migration. Si les chauves-souris, aussi développeraient des comportements d’évitement à l'approche d'un parc éolien, le danger est plus fort lors de certaines conditions météorologiques. Cependant, les chiroptères n'entrent pas en collision avec les éoliennes comme les oiseaux mais la dépressurisation et l'effet de sillage que produit la rotation des pales seraient responsables d'un grand nombre de mortalités par hémorragie des poumons, allant de quelques individus jusqu'à 46 individus par éolienne et par an (statistiques pour un parc en milieu boisé au sommet des Appalaches en Virginie).

le danger des éoliennes pour les chauves souris

Plusieurs études sont en cours pour trouver une solution aux collisions avec les chauves-souris. Les chercheurs évoquent la possibilité de ralentir la rotation des pales pendant les heures de chasse des chiroptères, ou encore installer sur les éoliennes un mini émetteur réglé sur les fréquence radar de façon à maintenir les animaux.




A lire ...



Mise à jour 2010, du guide sur l'impact du parc éolien :
developpement-durable.gouv.fr/


Méthodologie d'implantation d'un parc éolien :
Guide_méthodologique_version_finale_prefet_28aout2.pdf : dossier complet avec une étude sur l'impact sur les oiseaux migrateurs et les chauves-souris.

12 commentaires:

  1. Anonyme21/7/08

    Merci de remettre les pendules à l'heure ! Tout est bon au lobby nucléaire pour discréditer l'énergie éolienne alors que les implantation d'éoliennes sont réalisée aves des études d'impact comme aucune autre industrie n'en a jamais réalisées ! Les cables des ligne à haute tension que beaucoup d'autres pays on enterrés depuis longtemsp sont repsonbales de la mortalité d'un grand nombre d'oiseaux. Mais personne n'en parle. Qu'elle hypocritie ! Et pourquoi EDF avec son nucléaire soit-disant si rentable, n'a t-elle pas les moyens de faires les chose proprement !!?? Il faudrait se poser les bonnes questions et arrêter de regarder les problèmes par le petit bout de la lorgnette alors le problème est globale et que pour la première fois de son existance, l'humanité atteint, de part sa croissance un niveau de pénurie généralisée des ressources naturelles.

    RépondreSupprimer
  2. Anonyme16/1/09

    Bien dit Marie !

    RépondreSupprimer
  3. Anonyme26/4/09

    j'ai encore lu quelque part dans un journal une association contre l'installation d'une éolienne qui parle de monstre et de "hachoirs à oiseaux". Je circule régulièrement sur un chemin qui passe à coté d'éoliennes et j'ai jamais vu un oiseau mort. Alors qui dit vrai ? Il faudrait parler d'avantage des pesticides qui ont fait disparaitre beaucoup d'oiseaux de nos campagnes.

    RépondreSupprimer
  4. Anonyme25/8/09

    Bonjour à tous,
    Je suis plutôt favorable à l'énergie éolienne et la désinformation réalisée par certains sur le fait que le développement de l'éolien s'accompagnerait nécessairement de la création ou la mise en service de nouvelles centrales thermiques est franchement malhonnête ou inconsistante.
    Simultanément, je suis également quelque peu agacé quand je vois les données avancées pour montrer - soit-disant - la quasi innocuité des éoliennes sur l'avifaune. Sans être des hachoirs abominables à oiseaux, les éoliennes ne sont pas sans impact, que ce soit sur les oiseaux migrateurs ou les oiseaux résidents. Il a été montré en Allemagne ou au Danemark qu'elles provoquent des pertes d'habitats et des diminutions d'oiseaux nicheurs (pertes documentées au moins pour le Vanneau huppé). Il y a donc des lieux à éviter et des questions à se poser sur l'effet cumulé des éoliennes pour les migrateurs qui doivent les contourner. Sans parler des paysages diurnes et, plus encore nocturne, avec ces scintillements qui polluent le ciel nocturne. L'énergie la moins polluante est celle qu'on ne consomme et qu'on ne produit pas.
    Thierry Rigaux

    RépondreSupprimer
  5. Anonyme1/2/10

    Je suis bien d'accord aussi qu'il faut se préoccuper des oiseaux, et les parcs éoliens sont implantés après des études d'impact qui intègre des couloir pour oiseaux migrateurs notamment.. Mais, il faut relativiser et curieusement on ne parle que du problème des éoliennes qui est mineur car les oiseaux sont capable d'éviter les éoliennes surtout les grands migrateurs. Et on oublie de parler de la première cause de mortalité et de disparition des oiseaux de nos campagne, qui est l'agriculture intensive et les insecticides qui les empoisonnent !!

    RépondreSupprimer
  6. Anonyme17/5/10

    La France est un pays de lobbies d'hypocrites et de manipulateurs, et le plus bel exemple en est les associations anti éoliennes !

    RépondreSupprimer
  7. Anonyme2/7/10

    Bouvreuil, Chardonnerets ont disparus de nos campagnes .. Il y a 30 ans, dans un sureau qui pousse dans mon jardin, il y avait des envolées de bouvreuils ... Depuis des années, j'en ai pas vu un seul .. Responsable = l'agriculture intensives et les insecticides qui tuent doucement la Bretagne. ALors stop avec ces histoires d'éoliennes. C'est de la politique politicienne.

    RépondreSupprimer
  8. Anonyme27/11/11

    Je trouve ces articles très instructifs et il est vrai que si les éoliennes ont causées quelques morts, les dégâts sur l'écosystème sont minimes.
    D'ailleurs merci à la personne qui les à écrits car ils m'ont permis de réviser mon opinion sur le sujet et je n'ai pas honte de l'avouer (même si je n'étais pas non plus contre les éoliennes).

    RépondreSupprimer
  9. Anonyme10/12/12

    Attention aux amalgames : si l'on veut étudier sérieusement les causes de mortalité des oiseaux, encore faut-il faire des étude par type d'oiseaux ! Ce ne sont pas nécessairement les mêmes oiseaux qui sont tués par des vitres d'immeuble, des voitures ou des chats en plaine que ceux tués par les pâles des éoliennes sur des crêtes préalpines, là où l'on observe une forte concentration d'oiseaux migrateurs. La remarque vaut aussi pour les oiseaux nicheurs. On n'a par exemple encore jamais vu un aigle se faire tuer par un chat (à moins d'avoir été assommé au préalable par une éolienne, et encore...) ! Enfin, les statistiques de cause de mortalité d'oiseaux sont très relatives et peuvent être largement sous-estimées. On observe que l'implantation d'éoliennes provoque une augmentation du nombre de prédateurs dans la région où les machines sont implantée. Ceux-ci sont attirés par les cadavres d'oiseaux qu'ils emportent au loin pour les manger tranquillement. Rien d'étonnant donc quant au témoignage de la personne nous disant n'avoir jamais vu le moindre oiseau mort au pied d'éolienne...

    On peut aligner toutes les études et chiffres que l'on veut mais c'est une simple question de bon sens : on ne doit pas construire de sites éoliens industriels en plein milieu de couloirs aériens d'oiseaux migrateurs ! Dans ce cas, oui, les éoliennes deviennent des moulinettes à oiseaux (pour le plus grand plaisir des renards qui n'en demandent pas tant) et il ne faudra alors pas s'étonner si celles-ci finissent par avoir mauvaise presse.

    Enfin, n'oublions pas qu'une éolienne produit beaucoup d'électricité à bon marché là... où il y a du vent ! Autre simple question de bon sens. Les éoliennes suisses produisent de l'électricité pour un prix de revient 2 à 3 fois plus élevé qu'à l'étranger. Rien de surprenant : la Suisse, situé loin des mers, est le pays le moins venté d'Europe (dixit la carte des vents établie par l'Agence européenne de l'environnement). On ne produit pas d'oranges en Suisse (même si on le pourrait très bien, sous serre et à grand coup de subventions publiques : mais dans ce cas on en produirait très peu pour un prix de revient très élevé !) pour la même raison qu'il ne faut pas produire d'électricité éolienne de par chez nous : comme le souligne une étude récente de l'EPFZ, les atouts en renouvelables de la Suisse sont prioritairement : 1. l'hydraulique (que l'on peut encore améliorer et renforcer), 2. le solaire, 3. la biomasse et 4. la géothermie. En ce qui concerne l'éolien, même Doris Leuthard le reconnaît : il faut importer d'Allemagne (qui produit aux bonnes heures trop d'électricité éolienne, raison pour laquelle sont pour certains à l'arrêt même lorsqu'il y a du vent). Vouloir investir tous azimuts dans un "mix énergétique" qui assurerait une illusoire auto-suffisance énergétique électrique à partir des énergies renouvelables est un mythe. Ensemble, en développant les réseaux électriques longue distance (HVDC) (souterrain et loin des voies de communications telles les autoroutes et les lignes de train) avec nos partenaires européens, en tirant profit des avantages et des différences climatiques de chaque région d'Europe ainsi qu'en échangeant nos surplus sporadiques de production, nous pourrons produire bien plus d'électricité verte à meilleur marché qu'en nous repliant chacun dans notre coin. Ce n'est là que la mise en oeuvre d'une loi fondamentale d'économie qui a déjà été formulée par Adam Smith et David Ricardo. Et là, il faut se rendre à l'évidence : la Suisse n'est pas un pays convenant à l'éolien.

    RépondreSupprimer
  10. Anonyme12/2/13

    Oui, il faut remettre les chiffres dans le contexte global de disparition des oiseaux. Certains parcs éoliens sont arrêtés par fort brouillard pour éviter des collisions, et d'autres en Espagne utilisent des radars pour aider les oiseaux qui seraient en difficulté.

    Lisez aussi cet article très intéressant de courrier international :

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/08/30/de-l-art-de-faire-cohabiter-eoliennes-et-oiseaux

    Il y a aussi des chiffres sur la mortalité avicole au niveau mondial donnés par le journal Nature:

    Baies vitrées d'immeubles : 1 milliard
    Chats : 1 milliard
    Lignes électriques : 175 millions
    Pesticides : 90 millions
    Automobiles 80 millions
    Tour de télécommunications : 6.8 millions
    Eoliennes : 440.000

    On voit avec ces chiffres que le battage médiatique qui associe "éolienne oiseau" est une manipulation politique qui sert à nuire à l'énergie éolienne, bien plus que protéger les oiseaux.

    RépondreSupprimer
  11. technologie polluante fabrication et visuel... couteuse fabrication, installation, raccordement, maintenance... encore des vessies pour des lanternes au frais du consommateur (facture) et du contribuable (subvention)...
    pourquoi ne pas avoir opté pour le model de G Darrieus tombé dans le domaine public...
    MetalHeart

    RépondreSupprimer
  12. technologie polluante fabrication et visuel... couteuse fabrication, installation, raccordement, maintenance... encore des vessies pour des lanternes au frais du consommateur (facture) et du contribuable (subvention)...
    pourquoi ne pas avoir opté pour le model de G Darrieus tombé dans le domaine public...
    accessible à tout quindam...

    (NB: depuis l'incendie du massif de la ste baume dans les 90s, les pies ont envahi tous les jardins dans lesquels on en voyait rarement au détriment de tous les petits oiseaux...)

    MetalHeart

    RépondreSupprimer