28/06/2010

Des radiateurs électriques économiques ....

A bien des égards le chauffage électrique est une aberration... En effet, près de 70% de l'énergie du combustible brûlé dans une centrale EDF (fossile ou nucléaire) est perdue dans les vapeurs et les lignes de distributions. Par ailleurs, le chauffage domestique participe fortement aux phénomènes de "pointe" qui nécessitent la montée en puissance des centrales les plus polluantes.

Il est donc bien plus écologique et rentable de brûler le combustible primaire (gaz, fuel, charbon, bois...) sur son lieu d'utilisation, plutôt que le transformer en électricité. L'utilisation d'une chaudière à condensation qui récupère les calories dans les fumées, permet aujourd'hui d'atteindre des rendements supérieurs à 90%...

La politique énergétique françaises a fortement contribué au développement du chauffage domestique électrique. Le grand gâchis des années 80 - lorsqu'il fallait écouler la surproduction des réacteurs nucléaires - à conduit à l'utilisation massive des solutions les plus énergivores comme les convecteurs électriques...

Un chauffage électrique plus économique :


La dernière enquête du bureau GfK Retail and Technology publiée le 21 juin 2010 montre une montée en puissance de la technologie des radiateurs à inertie (+19%) au dépend des convecteurs et autres panneaux radiants.

De son coté, la réglementation thermique 2005 met un garde-fou sur le chauffage effet-joule en déconseillant l'utilisation des convecteurs au profit des panneaux radiants.

Le convecteur amélioré (NF Performance catégorie C) est toléré dans les petites pièces et doit être équipé d’une régulation électronique de haute qualité 6 ordres pour mettre en conformité le bâtiment à la RT 2005.

Une formule simplifiée peut mettre en évidence la différence de consommation électrique entre les différents types d'émetteurs de chaleur muraux ou intégrés au bâti:

Consommation = Température de Consigne + Variation Temporelle + Variation Spatiale

Variation Temporelle = vagues de chaleur qui dépendent de l'efficacité de la régulation du thermostat (CA) et de l'inertie.

Variation Spatiale = gradient de température sol/plafond créé par la convection.

Une régulation de puissance par paliers ou de l'inertie qui suppriment les vagues de chaleur peut réduire la consommation de 20%. De même, un chauffage basse température à fort taux de rayonnement va produire une chaleur homogène du sol au plafond (faible stratification) et réduire la consommation électrique dans les mêmes proportions.

Si ces chiffres peuvent surprendre, ils sont cependant vérifiés par des étude "in vivo" réalisées par des fabricants de radiateurs et des laboratoires indépendants.

Si votre maison est chauffées par de vieux convecteurs "grille pain" mal régulés avec des thermostat mécaniques, il est possible de réduire la consommation électrique de moitié en les remplaçant par un chauffage électrique intégré au bâti (PRE, PRP, PRM...) et de plus de 30% avec des radiateurs électriques muraux à inertie basse température.

radiateur à inertie

Les radiateurs à inertie produisent une chaleur stable et homogène à basse température ce qui limite les variations temporelles et spatiales de température. De plus cette technologie transmet la chaleur avec un taux de rayonnement important favorable au confort thermique dans le bâtiment mal isolé et à la maîtrise des besoins en calories du corps humain.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site http://www.radiateur-electrique.org/.





2012 : Le tout nucléaire pourrait coûter bien plus cher que prévu ...


Rapport de l'Assemblée nationale, enquête de la Cour des Comptes fin 2011, enquête du Sénat en 2012, les doutes s'amplifient sur les dissimulations du lobby nucléaire ...

Comme le dénonce depuis des années des associations écologistes réunies au sein du réseau "Sortir du Nucléaire", le prix de l'électricité en France ne tiendrait absolument pas compte du coût du démantèlement des réacteurs nucléaires. Cette fois-ci ce sont des députés et des sénateurs qui rejettent les calculs faits par EDF. En se basant sur les coûts des démantèlements constatés ou estimés dans les autres pays européens, il apparaît que des sommes colossales non prévues seront peut être bien nécessaires pour réaliser les travaux de dé-constructions des centrales nucléaires et l'élimination des déchets. Alors qu'EDF a prévu des provisions pour démantèlement à hauteur de 18 milliards d'euros, un coût qui se compterait en fait en centaines de milliards d'euros est parfois avancé....

Lire la suite : Des démantèlements hors de prix.

Octobre 2013 : Un accord a été conclu entre Londres, et EDF, Areva et des industriels chinois pour la construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR en Grande-Bretagne. Ces derniers se sont engagé à garantir un prix du MwH en sortie de centrale de 92,5 livres sterling soit 103 euros. Soit plus du double du prix actuel !





Nouvelle génération d'éoliennes en mer (éolienne offshore)

Nouvelle génération d'éoliennes en mer mise au point au Japon. Ce parc éolien offshore produira trois fois plus d'électricité qu'un système équipé d'éoliennes tripales conventionnelles. Lire l'article sur le site Ourworld.unu.edu/en/








L'éolien se substitue aux centrales polluantes


Samedi 4 décembre 2010 alors que la France grelotte sous la neige, le parc éolien français délivre une puissance instantanée équivalente à 3 réacteurs nucléaires. Lorsqu'il y a du vent, la production du parc éolien permet à RTE de réduire l'usage des centrales thermiques d'ajustement jour/nuit, en priorité les centrales au fioul les plus polluantes.

Statistiques RTE décembre 2010

La puissance de 2670 MW délivrée par les éoliennes représente un facteur de charge du parc éolien (5288 MW) légèrement supérieur à 50%.

Puissance parc éolien français en décembre 2010





Antarctique 2011 : La Sea Shepherd repère les baleiniers braconniers japonais




Le 31 décembre 2011, à 3.000 kilomètres au sud-est de la Nouvelle-Zélande, les navires de l'organisation écologiste les "bergers de la mer" ont repéré deux navires harponneurs de la flotte japonaise, les Yushin Maru 2 et 3. Comme les années précédentes, Sea Shepherd tentera de s'opposer jusqu'à la fin Mars à la capture d'un milliers de baleines dans le sanctuaire baleinier des mers du sud. Le 2 octobre 2012, l'Institut de recherche sur les cétacés (sic) qui gère la flotte baleinière japonaise, confirmera que Sea Shepherd Conservation Society a occasionné 20,5 millions de dollars de pertes aux baleiniers pour la saison de pêche 2011-2012. Les baleiniers n'ont pris que 17% de leur quota de victimes (soit moins de 300 baleines). La saison précédente, ils n'avaient pu en prendre que 26% en raison de l'intervention de Sea Shepherd.
http://www.seashepherd.org/

Antarctique Décembre 2012 : La Sea Shepherd lance l'opération Zéro Tolérance


Cette année l'Association écologiste créée par Paul Watson sera mieux armée que jamais pour s'opposer à la chasse baleinière illégale que mène le Japon tous les hivers en Antarctique. Elle vient en effet d'acheter au nez et à la barbe du Japon un ancien patrouilleur de la flotte baleinière, rebaptisé Sam Simon du nom de son donateur le co-créateur de la série Les Simpson. L’objectif est de mettre un terme à la chasse à la baleine. "Nous voulons éradiquer pour de bon la chasse illégale dans le sanctuaire de l’Océan Austral, déjà protégé par un moratoire international" a expliqué le capitaine du Bob Baker, l'un des 4 navires que l'association engagera cette année en Antarctique.

Février 2013


La flotte baleinière japonaise éperonne à plusieurs reprise les trois navires de l'organisation écologiste Sea Shepherd, occasionnant de sérieux dégâts, alors qu'ils s'interposaient pacifiquement à une opération illégale (Traité sur l'antarctique) de réapprovisionnement du navire abattoir en fioul lourd.

Sea Shepherd

Avril 2013: Le Japon devant la Cour internationale de Justice.


La CIJ vient d'annoncer qu'elle entendra le Japon puis l'Australie et la Nouvelle-Zélande du 16 juin au 16 juillet 2013. En Mai 2010, Canberra a déposé une plainte contre le Japon, estimant que ce dernier viole ses obligations internationales en maintenant une activité de chasse baleinière en Antarctique.

Le dossier "Chasse à la baleine dans l’Antarctique" sur le site de la CIJ.


Chaque année le Japon lance sa flotte baleinière dans le sanctuaire baleinier de l’océan Austral avec pour mission de tuer un millier de petits rorquals et des rorquals communs. Tokyo affirme que cette pratique est une tradition culturelle. Pour l'organisation Sea Sepherd qui a encore perturbé avec succès la campagne 2012, réduisant le nombre de prise à 103 animaux, le Japon s'accroche à cette activité très déficitaire par pure démagogie nationaliste.





6 commentaires:

  1. Anonyme13/9/10

    Bonjour,

    Votre avis nous intéresse...

    En matière d’écologie, les habitudes évoluent sur un terrain favorable : chacun prend conscience qu’il faut agir ; et les autorités s’organisent pour rendre possibles ces actions, notamment pour le recyclage des déchets.

    Pour débattre autour de ce sujet d’actualité, nous vous proposons de participer aux 1ères tables rondes Lumiblogueurs.
    Nous pourrons, ensemble, faire progresser la cause du recyclage en général et des lampes en particulier.

    Venez découvrir le recyclage des lampes et partager vos avis et idées avec des experts reconnus autour de 3 thèmes :

    1. Comment unir nos forces pour faire progresser le recyclage des lampes ?
    2. Au quotidien, que faire de nos lampes usagées ?
    3. Pourquoi recycler les lampes usagées ?

    RENDEZ-VOUS

    Mercredi 22 septembre à Paris
    Récylum - 17 rue de l’amiral Hamelin - 75116

    Mercredi 20 octobre à Lyon
    Néo le Comptoir - 21 rue du Bât d'Argent - 69001

    Mardi 26 octobre à Strasbourg
    L’Aubette - 31 place Kléber - 67000

    De 18h00 à 21h00 autour d’un cocktail-dînatoire.

    N’hésitez pas à inviter vos amis de la blogosphère.

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  2. Anonyme6/11/10

    Le chauffage utilisant des convecteurs s'est développés massivement en France pour assurer des revenus au programme nucléaire.

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  3. Anonyme20/7/11

    C'est pas faut ;-)

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  4. Anonyme29/11/11

    Juste une question à l'auteur du premier article sur l'introduction.

    Vous dites qu'il vaut mieux brûler le combustible (sauf le nucléaire bien sûr...) sur place pour éviter les pertes en ligne liées au transport de l'électricité.

    Il faudrait aussi comparer l'énergie perdue pour acheminer le combustible jusqu'au domicile et celle pour l'amener à la centrale thermique. J'imagine (économie d'échelle) qu'il faut globalement moins d'énergie pour apporter beaucoup de combustible à une centrale plutôt qu'un peu de combustible à plein de foyers (tournées de camions en ville et ailleurs...).

    Cela ne doit pas remettre en question votre raisonnement (comparé à 70% de perte, ça serait étonnant) mais c'était juste pour ne rien oublier dans le bilan. Merci en tout cas.

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  5. Bonjour,

    Je suis tout à fait d'accord avec le dernier commentaire. Mais j'aimerai avoir un peu plus de précision sur l'énergie perdue pour acheminer le combustible jusqu'au domicile.
    Merci beaucoup,
    jean-Michel du 92.

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  6. Je pense que le "problème" de l'électricité va bien au delà du radiateur électrique...
    Et je pense que le problème de l'électricité ne va faire que s'amplifier. Demain nous aurons des voitures électriques, comment faire pour alimenter tous les besoins en énergie électrique avec les énergies renouvelables?

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