02/02/2009

Eolien : Bilan 2008 de la production française

Le 14 Janvier 2009, le RTE (réseau de transport de l'électricité, filiale d'EDF) a publié son rapport pour l'année 2008. Il ressort que la consommation française d'électricité (corrigée) a augmenté de 1,2% pour atteindre 486,1 TW.h. La France a vendu à l'étranger 46,6 TWh en 2008, en baisse de 8,8 TWh par rapport à 2007. C'est la consommation domestique qui connait la plus forte croissance (3%) en raison des conditions climatiques.

consommation d'électricité en 2008 en France

Sources : bilan RTE 2008.

En 2008, la part des énergies renouvelables (hors hydro-électrique) augmente de 21%, l'éolien de 37% par rapport à 2007, avec une production de 5,6 TWh. La part des centrales thermiques émettrices de CO2 (combustible fossile) utilisées pour ajuster l'offre à la demande est en baisse de 3,3%. L'hydraulique également utilisé pour sa très haute réactivité est en hausse +7,4%.

Entre 2007 et 2008, le parc éolien est passé de 2300 MW à 3300 MW de puissance installée avec environ 2200 machines. Dans son bilan 2008, le RTE apporte des précisions sur le taux de charge des éoliennes :

Le lundi 10 novembre 2008, l’énergie produite par le parc éolien a atteint un record journalier avec 46 GWh. Le vendredi 21 novembre 2008 à 8h20 une puissance instantanée de 2,255 GW a été fournie au réseau par le parc éolien soit 70% de sa puissance installée. Enfin, sur l'ensemble de l'année 2008, le facteur de charge mensuel varie entre 10% et 37%, et la moyenne annuelle s'établit à 23%.

Le RTE précise "Malgré l'intermittence du vent, l'installation d’éoliennes réduit les besoins en équipements thermiques nécessaires pour assurer le niveau de sécurité d'approvisionnement souhaité. On peut en ce sens parler de puissance substituée par les éoliennes." Ainsi en France, chaque MW.h électrique produit par une éolienne évite l'émission d'environ 200 kg de CO2. Lorsqu'il y a du vent, les parcs éoliens sont substitués aux centrales thermiques et aux barrages hydrauliques qui assurent la compensation jour/nuit de la consommation. Le combustible fossile et l'eau des barrages sont économisés.

Carte des vents en Europe - Atlas éolien d'Europe
La France à le deuxième potentiel éolien d'Europe
derrière le Danemark


Atlas des vitesses des vents en Europe

A titre de comparaison, signalons que le solaire photovoltaïque avec 3300 sites en France et une puissance installée de 25 MW a produit seulement 13 GWh en 2008, avec un taux de charge de 58%. Le solaire photovoltaique immobilise un foncier important. Pour obtenir la puissance d'une éolienne de 2 MW avec un socle de 10 mètres carrés (et 2m d'épaisseur) d'emprise au sol, il faut couvrir l'équivalent d'un terrain de football de capteurs solaires ! Autres mauvais points pour l'électricité photovoltaïque : son prix d'achat par EDF qui l'intègre au réseau est en moyenne de 500 euros le MW.h contre 85 euros pour l'éolien, et la difficulté à retraiter les panneaux solaires. Intégrer au réseau électrique une énergie comme le photovoltaique dont le cout de revient et l'impact environnemental sont aussi mauvais, relève du non sens. A ce prix de revient le photovoltaique devrait rester à usage des sites non connectés au réseau !

Les objectifs du Grenelle fixe à 25GW, la couverture du parc éolien en France (20 GW onshore et 5 GW offshore) soit environ 10% de la consommation française. Pour atteindre cette puissance, il faudra ajouter environ 5000 éoliennes. Le nombre de nouvelles installations nécessaires sera relativement faible car la puissance unitaire par mât est passée de moins d'un 1 Mw à 4 MW.

Aujourd'hui, produire de l'électricité avec des éoliennes est 10% à 30% moins chère qu'avec une centrale nucléaire.

parc éolien installé fin 2008 en France

Source : Suivi éolien.

Selon le Syndicat des Energies Renouvelables (SER), le secteur éolien emploie, fin 2008, 7000 personnes en France, un chiffre qui devrait doubler d'ici 2012. Durant l'année 2008, 950 Mégawatts ont été installés. La puissance cumulée a atteint 3404 MW. La production éolienne s'est substituée aux 3/4 à de la production thermique, française ou importée. Les 5,6 TW.h d'origine éolienne ont alimenté l'équivalent de 2,5 millions de foyers. Au niveau européen (66 GW), la France se place derrière l’Allemagne (23903 MW), l’Espagne (16754 MW) et l’Italie (3736 MW).

Quelques chiffres en Europe :


Dans l’Union Economique européenne des 27, fin 2008, l’éolien représente une capacité installée de 65 gigawatts. En 2008, les éoliennes ont produit 142 TWh d’électricité, ce qui représente 4,2% de la demande électrique de la communauté.

Danemark :
La production nationale d’électricité éolienne varie entre 18 et 20 % selon les années. Il y a 5000 éoliennes installées dont 400 en offshore pour une puissance totale de 3,2 GW. En 2008, la production éolienne a atteint 6975 millions de kWh. Le pays est pionier de l'éolien. Le parc est en place depuis 2003.

Allemagne :

L’énergie éolienne couvre 7 % de la consommation électrique nationale. Le parc est composé de 20301 éoliennes de divers puissances (31 décembre 2008) pour un total de 23902 MW.

Espagne :

Il y a 700 parcs éoliens qui intègrent 16000 éoliennes pour une puissance totale de 15145 MW. L'éolien produit 11,5 % de la demande d’électricité en Espagne.

Pic de consommation : 1GW éolien a été disponible malgré l'anticyclone


L'éolien a fourni entre 0,8 et 1 GW de puissance au réseau d'électricité, lundi 5 janvier 2009, mardi et mercredi, alors que la France a battu chaque jour un record de consommation d’électricité avec une demande de 90,2 gigawatts, 91,5 gigawatts et 92,4 gigawatts lors de la pointe de 19 heure. EDF a importé de l’électricité pour assurer la demande.

Le Syndicat des Energies Renouvelable (SER) a déclaré "Les éoliennes nous permettent déjà d’économiser l’usage de deux centrales thermiques et se substituent à cette production, la plus émettrice de CO2. De plus, le coût de l’électricité éolienne est inférieur à celui des centrales thermiques permettant un gain net pour la collectivité".

Le foisonnement éolien dans l'hexagone (trois régimes de vent décorrélés) assure une production éolienne plus stable que dans tous les autres pays d'Europe.

Record de de production éolienne en Espagne :


Le lundi 24 novembre, lors de la tempête qui a balayé l'Europe la production électrique éolienne espagnole a battu un record : 43% (9,25 GW) de la demande électrique du pays sur un total de 21,26 GW. Le record précédent a eu lieu le 22 mars dernier vers 18h, où 40,8% de la demande électrique espagnole a été produite par des éoliennes. L'Association de promotion de l'éolien espagnol (AEE) indique que 11% de la consommation électrique du pays a été fournie par des éoliennes durant l'année 2008. L'AEE précise que les éoliennes ont fait baisser le prix de l'électricité à 6 euros le MW.h. et ont évité l'émission de 18 millions de tonnes de CO2.

Bilan éolien mondial fin 2008 :


Le cap des 120 GigaWatts éolien installés dans le monde a été franchi fin 2008, ce qui représente la puissance de 120 réacteurs nucléaires. Les capacités de production ont augmenté de 28,8%. Les Etats-Unis (25,17 GW) sont devant la Chine (23.9 GW). Le secteur de l'énergie éolienne a investi près de 11 milliards d’euros en 2008, et emploie directement et indirectement 160.000 salariés dans le monde.

Les chiffres du GWEC

Encore un mauvais coup contre l'éolien en France ?


La modification du régime des ICPE (Installations dangereuses classées pour la protection de l'environnement), sa simplification mais surtout l'ajout de la notion de "protection du paysage" est probablement une nouvelle tentative de bloquer le développement de l'éolien en France. L'amendement Ollier n° 68 a été accepté par la commission et le Gouvernement, et adopté lors de la 2ème séance du jeudi 8 janvier 2009.

Extrait des débats à l'Assemblée Nationale :

M. François Brottes . Derrière cet amendement, il y a la volonté d'utiliser ensuite ce texte pour empêcher la création d'éoliennes, énergie renouvelable à laquelle M. Ollier n'est pas très attaché, chacun le sait. Je comprends bien sa préoccupation, il est cohérent avec l'argumentation qu'il développe régulièrement, mais je tiens à lui dire que, quelle que soit l'heure à laquelle nous débattons, le groupe socialiste reste vigilant quant aux conséquences de ce qu'il propose au vote. En effet, M. Ollier ne fait jamais rien par hasard.

M. le président. La parole est à M. le président de la commission des affaires économiques.

M. Patrick Ollier , président de la commission des affaires économiques. Monsieur Brottes, je m'adresse au montagnard qui est soucieux, comme moi, de la protection du paysage. Je suis étonné de vous entendre parler ainsi. Dans un article qui traite de la protection de la nature et de l'environnement, je suis surpris que vous, qui êtes soucieux de la défense de vos paysages, ne reconnaissiez pas la nécessité de les défendre également dans ce texte. Je ne vois pas le rapport avec les éoliennes. La suspicion dont sont empreints vos propos m'étonne d'autant plus que j'ai bien dit, durant le débat sur le Grenelle I, que j'étais très favorable au développement des éoliennes, mais dans des conditions parfaitement encadrées.

Toujours plus de nucléaire en France

Apres Flamanville, le gouvernement a donné une seconde autorisation à GDF-SUEZ pour construire un réacteur nucléaire en Haute Normandie près de Dieppe. Un troisième réacteur vient même d'être promis à EDF par Nicolas Sarkozy...

Le réseau Sortir du Nucléaire dénonce une politique irresponsable sur le plan environnemental, et absurde sur le plan économique. La "France nucléaire" fait fausse route : le 26 janvier, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) a été créée par 50 pays qui se sont engagés en faveur des énergies vertes. La France, elle, a tout fait pour tenter d'empêcher la naissance de cette organisation et n'y participe que du bout des pieds.

La vague de froid de cet hiver a démontré que la France manquait de moyens de production "de pointe", des centrales capables de monter rapidement en puissance. Elle ne doit donc surtout pas ajouter de nucléaire déjà trop présent, qui produit "en base" avec une très forte inertie. Le Réseau "Sortir du nucléaire" annonce qu'il attaquera en justice les autorisations de construction du nouvel EPR annoncé à Penly (Seine-Maritime).

D'autre part, les économies d'énergie et les énergies renouvelables créent jusqu'à 15 fois plus d'emplois que le nucléaire. Le syndicat allemand IG Metall vient de fustiger une "technologie vieillissante et arriérée" en parlant du nucléaire. En quelques années, en Allemagne, les énergies renouvelables ont créé 250.000 emplois. A titre de comparaison, après 50 ans d'investissements massifs, le nucléaire emploie moins de 100 000 personnes en France.

Yannick Rousselet, chargé du dossier nucléaire à Greenpeace France a déclaré : "Cette relance du nucléaire, décidée sans concertation, sans transparence, sans évaluation des besoins énergétiques, constitue un passage en force inacceptable et digne des années 1970 et non de la France de l'après-Grenelle". Pour lui, cette décision a principalement pour objectif de satisfaire quelques lobbies comme Areva, EDF ou GDF-Suez

Cécile Duflot, pour les Verts voit dans l'EPR "un projet inutile, dangereux et coûteux. Les milliards d'euros prévus pour sa construction seraient plus intelligemment dépensés s'ils l'étaient dans les domaines des économies d'énergie et des énergies renouvelables, créateurs de 11 à 15 fois plus d'emplois. Et de déononcer la "surdité de Nicolas Sarkozy qui préfère le clientélisme industriel au bénéfice des copains, quitte à sacrifier l'intérêt général".

France nature environnement, regroupement de 3000 associations écologistes parle d'une erreur historique. "Le développement du nucléaire est contraire à celui des énergies renouvelables et à l'objectif premier de réduction de la consommation d'énergie, négocié lors du Grenelle de l'environnement".

Corinne Lepage, de Cap21 et vice-présidente du Mouvement Démocrate (MoDem) a dénoncé une "vision passéiste et une aberration économique".

Triomphe des réflexions d’intérêts à court terme ...

Le maire de Dieppe, Sébastien Jumel, PCF élu grâce aux voix écologistes, jubile. La venue d'un deuxième réacteur nucléaire EPR, près de Penly commune de 300 habitants, donnera du travail à 2000 personnes durant les 4 ou 5 années des travaux et créera 300 emplois. Pour le maire du Havre, Antoine Rufenacht : "C'est une formidable bouffée d'oxygène. Nous avons un grand besoin de ce projet pour les emplois mais aussi pour les ressources fiscales car cela représentera chaque année des millions d'euros de taxe professionnelle".

Lire l'article de l'Usine Nouvelle sur la décision de N. Sarkozy de construire un deuxième EPR en France.

Le scandale de la France contaminée, passera, passera pas... ?

L’enquête de France 3 sur l’uranium ne plait pas à Areva. Le 11 février 2009, le magazine "Pièces à conviction" sur France 3 devrait évoquer "le scandale de la France contaminée". D'après le journaliste qui a mené l'enquête des millions de tonnes d’uranium ont été dispersées dans toute la France. Le groupe Areva a demandé au CSA d'interdire la diffusion du reportage qu'il juge "contraire à la déontologie".

A lire sur le même sujet : La mine oubliée de la Chapelle Largeau.

13 commentaires:

  1. Excellente analyse. Pour infos sur les hydroliennes en Bretagne, il y a un Post sur le Blog: http://reflexiondurable.blogspot.com

    Citronnier

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  2. Anonyme2/4/09

    Et si la solution c'était les économies d'énergies?
    Pour moi l'éolien est une fausse solution. Et si elle en était une, elle doit être sérieusement encadrée: il y a une une spéculation terrible de porteurs de projet éolien sur certains territoires, et bien souvent aucune cohérence n'est garantie à l'échelle des territoires. la dégradation de paysages et des pertes de biodiversité (arrasements de haies pour le chantier et surtout destructions d'oiseaux parfois déja très menacés - et ce n'est pas une légende pour peu que l'on cherche un peu).

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  3. Anonyme8/4/09

    Oui l'impantation d'éoliennes doit préserver l'environnement.. Il ne faut pas en mettre n'importe ou, je sui bien d'accord. Mais, alors parlons de l'agriculture intensive qui est un fléau puiisance 1000 par rapport aux éoliennes. Le remembrement à détruit des paysages magnifiques et les pesticides tuent assurément 1000 fois plus d'oiseaux que les éoliennes.

    Tous ces pseudos écologistes apparus subitement qui s'attaquent aux éoliennes, ont les entend pas parler des vrais problèmes d'environnement.. Ils sont téléguidés c'est certain par le lobby nucléaire, et leur intentions ne sont pas honnêtes..

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  4. Anonyme22/12/09

    C'est faux !
    Les "anti éolien" ne sont pas nécessairement des "pro nucléaire" !!
    Il faut juste réfléchir à ne pas sacrifier le paysage et à bien évaluer les nuisances que ces machines provoquent.
    Par ailleurs, il est évident que l'éolien ne répond pas à la volonté de diminution du C02. (voir renseignement partout sur internet)

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  5. Anonyme1/1/10

    Les éoliennes sont une gigantesque fumisterie

    En dehors des considérations esthétiques (ces gros furoncles blancs gachent des km2 de paysages, bien plus qu'une centrale nucléaire), elles produisent rien (quelques MW pour les plus performantes, contre plusieurs centaines voir milliers de MW pour un réacteur nucléaire) et surtout elles ne sont disponibles qu'environ 2000 à 2500h par an au maximum dans les régions les plus exposées, ca veut donc dire des centrales thermiques et/ou nucléaires pour les 6000h restantes. Alors arrêtons l'arnaque éolienne et investissons dans de VRAIS solutions renouvelables pour SORTIR DU FOSSILE, au lieu de s'acharner contre le nucléaire qui est beaucoup plus intéressant que l'éolien.

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  6. Anonyme15/1/10

    L'éolien s'insère dans un "mix vert" ce qui annule l'aléa d'indisponibilité, et travaille en substitution aux autres centrales.

    De plus, il ne faut pas confondre taux de charge et disponibilité. L'éolien en France à un taux de charge d'environ 23% mais les éoliennes fonctionnent 80% du temps à des régimes différents. Et je vous rappelle que les barrages hydraulique, eux aussi ne peuvent pas fonctionner tout le temps au régime maximum. Le taux de charge du parc hydro-électrique n'est que de de 26% en France ...

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  7. Anonyme31/3/10

    combien il y a de centrales hydroéléectrique et barrages en france ?

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  8. Le nombre je connais pas car il y a des grands barrages mais aussi beaucoup de micro-centrales hydrauliques. La puissance totale est de 27 GW, et devrait augmenter car EDF a lancé un programme de remplacement des turbines afin d'améliorer le rendement, ce qui compensera les récentes obligations de maintenir un niveau d'eau plus important.

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  9. Anonyme18/8/10

    commençons déjà par vraiment économiser l'énergie.
    notamment la lumière. avec les ampoules basses conso, je suis à -35% sur l'année. càd 180€ qui ne tomberont pas dans la poche d'EDF. En plus, c'est très rentable, il ne faut que 1 an pour revenir sur "son investissement".

    Il n'y a pas de volonté de faire baisser la conso globalement sauf p-ê en Corse dont l'électricité vient de Sardaigne.
    Là bas, ils vendent les ampoules à 1€ avec le soutien d'EDF (on voit sur le ticket de caisse du supermarché le prix normal moins le subsides de EDF).

    C'est pas demain la veille qu'on verra ca à Paris. ca ferait celà reduirait quasiment à néant les bénéfices d'EDF dont la prospérité repose essentiellement sur le gaspillage collectif généralisé

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  10. Anonyme26/8/10

    Les économie de chandelles . . . C'est bien !
    Mais que fait-on au niveau des frigidaires, congélateurs et des chauffes-eau, qui, avec télés et ordinateurs, constituent, hors servitudes de chauffage, l'essentiel de la consommation ?
    Les labels de qualité ne sont que des classements parmi une certaine médiocrité due à une concurrence de prix, où, les intermédiaires commerciaux se taillent la part du lion.
    Combien coûte réellement, départ usine, l'un quelconque de ces éléments de consommation d'électricité permettant de justifier, coté grand public, l'installation de maintes centrales de production, nucléaires et autres.
    A ceci, viendra s'ajouter les véhicules électriques, gros consommateurs d'énergie pour fabrication de batteries (de durée de moins de 5 ans) et leur fonctionnement, quoiqu'on en dise . . .
    A quand la généralisation de la voiture et de l'avion à pédales, permettant vraiment au fan de la compétition et du bouger pour bouger, de faire un sport utile ?
    Il pourrait y avoir des jeux olympiques particuliers afin de favoriser l'éclosion de filières 100% écologiques . . .
    Quand se révoltera t-on sur les emballages inutiles, grands consommateurs d'énergie, et, source importante de pollution . . .
    Il faut relativiser l'intérêt des ampoules basse consommation, dont la durée est souvent inférieure à celles des ampoules classiques, et, ne procure de pleine lumière qu'au bout de quelques minutes, ce qui oblige fréquemment à ne pas les éteindre . . .
    A quand le retour à l'homme des cavernes qui profitait naturellement de l'énergie géothermique, et, comme le loir, pionçait en périodes hivernales . . .

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  11. Anonyme9/12/11

    Qu'on le veuille où non l'éolien est une énergie inépuisable qui, conjuguée à la photovoltaïque, est susceptible de nous aider à sortir une fois pour toutes du nucléaire. Les visionnaires d'au-delà nos propres frontières l'on depuis longtemps déjà compris. Serions-nous plus bornés ou bêtes qu'eux ?

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  12. Anonyme4/4/12

    Beaucoup de gens ignorent que l'Allemagne a commencé sa sortie du nucléaire il y a maintenant dix ans.

    Que de chemin parcouru depuis, avec non seulement la diminution du nucléaire dans la production d'électricité, mais aussi diminution des combustibles fossiles.

    Statistiques de la période :
    http://energeia.voila.net/electri/allemagne_nucle_renouv.htm

    Tout cela rendu possible par un très fort développement des énergies renouvelables, dont l'éolien et le solaire ne constituent que l'aspect le plus connu.

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  13. Anonyme2/4/15

    c'est compliqué pour les gamins

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